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Selected Artworks

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PAULUS PIERRE

(16 mars 1881, Châtelet - 17 août 1959, Saint-Gilles)

Pierre Paulus naît en 1881 dans une famille attachée aux arts, son grand-père est premier violon au théâtre royal de la Monnaie, son père est sculpteur ornemaniste, sa sœur Louise est dessinatrice et son frère Eugène est céramiste. Sous la volonté de son père, il commence son éducation en suivant des cours d’architecture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. À l’âge de dix-huit ans, il embrasse sa vocation de peintre et devient l’un des meilleurs élèves de Contant Montald, Herman Richir et de Jospeh van Severdonck. Il obtient alors des bourses de voyage au cours desquels il se libère au contact de la grande peinture italienne et espagnole. En 1910, il se lie d’amitié avec Jules Destrée et participe l’année suivante avec onze tableaux à l’Exposition de Charleroi organisée par ce-dernier. En 1913, après l’obtention du prix du Hainaut, il sera choisi par l’Assemblée Wallonne pour dessiner le Coq hardi qui devient l’emblème de la Wallonie. En octobre 1914, il s’expatrie à Londres jusqu’en juin 1915. Pierre Paulus rejoint ensuite le front d’Yser au sein de la section artistique en 1917. Après la guerre, il réalise L’épopée ouvrière, un ensemble de cinq peinture monumentales destinées à la Maison du Peuple de Trazegnies. Il est ensuite nommé professeur à l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers en 1929 jusqu'en 1953. Il accompagne Jules Destrée en Italie en 1929. La même année, il rejoint le groupe Nervia aux côtés d’Anto Carte et de Louis Buisseret. Il participe ensuite à la Biennale de Venise de 1932, remporte en 1937 le Grand Prix de l’Exposition internationale des Arts et des techniques de Paris et obtient le deuxième prix au Concours Watson à Pittsburgh. En 1946, il obtient le prix de l’académie Royale de Belgique. Sa peinture sensible et attentive aux question ouvrières est l’objet des louanges de son ami Jules Destrée qui déclare à son propos : « Paulus a ennobli le travail et a forcé la bourgeoisie à regarder les ouvriers non plus comme des machines à travailler, mais comme des hommes ». Pierre Paulus continue de défendre l’art wallon tout au long de sa carrière d’artiste et d’enseignant, avant de finir sa vie à Bruxelles en 1959.